Au cours de ces conférences est pointé du doigt que la communication ne se réduit pas à un input vers un output ; c'est-à-dire que lorsque je parles à quelqu'un sa réponse n'est pas du réflexe à l'image du stimulus-réponse développé par les béhavioriste. La réponse est davantage le fruit d'un processus d'étapes successif et très rapide, ce qui de fait va conduire à élaborer la communication à l'image du fonctionnement des systèmes dit « complexe ». Ainsi, il devient nécessaire de modéliser une première fois la complexité d'une communication. Ce sont Shannon et Weawer en 1948 qui vont proposer un modèle que les sciences sociales vont très vite s'approprier. Le modèle est le suivant ;

Cette première modélisation est applicable, entre autre, au fonctionnement de la téléphonie, de la radiophonie et également de l'autonomisation d'un système. Il décrit ainsi les risques impliqués dans une communication ;
-Le risque d'entropie pour l'information entre le locuteur et l'interlocuteur ( par exemple un excès de détails dans l'information)
-Le risque de réduction de l'information entre le locuteur et l’interlocuteur ( par exemple lorsqu'on s'éloigne d'une fréquence d'émission radiophonique)
-Le risque d'éléments parasites (le bruit) à la transmission de l'information (par exemple une sonnerie durant la transmission d'information)
-Le risque de saturation du canal de l'information (par exemple plusieurs conversation en simultanée)
Ce modèle présente également des limites, par exemple il est viable dans un échange entre deux entité mais quand est-il d'échanges avec plus d'entités ? Autre point, il considère une transmission à sens unique ; de l’émetteur vers le récepteur. Nous verrons lors du prochaine article comment ce modèle s'est complexifié.